Vous trouverez sur cette page l’ensemble des événements :
ATELIERS D’ECRITURE / DE NOUVELLES SEANCES DECOUVERTE SANS ENGAGEMENT SONT REGULIEREMENT MISES EN PLACE
À VALENCE, PRIVAS ET CHOMERAC
PROCHAIN RENDEZ-VOUS :
- stage écriture/calligraphie/enluminure,
- stage paroles et musique
DETAILS SUR LE SITE creaverba.com
Renseignements et inscriptions au 06 21 76 20 94
Ateliers d’ÉCRITURE CRÉATIVE tous publics (valence – privas – ChomÉrac…)
CréaVerba
Vous avez envie d’écrire, mais vous avez besoin d’être accompagné(e), guidé(e) dans cette expérience, motivé(é) par une démarche collective ? Je vous propose des ateliers accessibles à tous.
Ce parcours vous permettra de découvrir ou redécouvrir le plaisir d’écrire, de donner toute leur place à votre imagination, votre créativité. Vous pourrez cheminer progressivement vers une expression qui vous corresponde, un style dans lequel vous vous reconnaîtrez. Chacun pourra évoluer à son rythme, quel que soit son niveau.
Le but de ce dispositif est également de créer du lien dans un cadre convivial et bienveillant, de vous faire partager un moment privilégié, une parenthèse apaisante.
DÉROULEMENT DES ATELIERS
Durant les séances vous seront proposés :
- des activités ludiques variées visant à acquérir aisance et confiance ;
- des expériences d’écriture personnelle plus abouties à partir d’incitations diverses : seront convoquées comme points de départ différentes formes d’expression artistique : textes, œuvres picturales, musicales, photographiques… Les propositions de l’atelier pourront vous orienter vers des expériences variées : inventer un récit, raconter une période de votre vie, rédiger une lettre, écrire de la poésie…
- des démarches permettant de découvrir, identifier et exploiter des outils littéraires; un temps consacré à la (re)découverte de textes à travers les principaux genres de la littérature.
Ces parcours seront nourris par ma carrière dans l’Éducation Nationale comme professeure de français, mes expériences comme animatrice d’ateliers et formatrice pour adultes.
EN PRATIQUE
Le projet propose :
I – Une séance découverte sans engagement (15 euros/séance/personne ; durée : 2 heures)
De nouvelles dates sont déjà programmées, n’hésitez pas à me contacter pour les connaître.
II – Un parcours sur un an, avec deux séances par mois (durée 1 H 30), de septembre à juillet (une seule séance en juillet) ; 21 séances au total (soit 31H30 d’atelier).
Participation en présentiel ou distanciel selon votre choix.
Possibilité d’intégrer un groupe en cours d’année.
III – Des événements ponctuels pour celles et ceux qui souhaiteraient enrichir leur expérience.
Ils permettront de mettre en place des partenariats : écriture et calligraphie // écriture, théâtre // écriture, travail de la terre // écriture, cyanotype // écriture, gastronomie… Vous pourrez ainsi, accompagnés par des artisans ou des artistes, vivre des expériences pluridisciplinaires.
TARIFS
Une séance est offerte à tout participant qui parraine un proche.
* Séance découverte sans engagement : 15 euros/séance/personne (2 heures)
(règlement à l’inscription)
* Parcours : 14 euros/séance (1 H 30) / personne
Deux séances par mois de septembre à juillet (une seule séance en juillet). Les tarifs seront adaptés en fonction de la fréquence et de la période des séances.
- 21 séances (soit 31 H 30 d’atelier)
- 294 euros ; possibilité de payer en plusieurs fois.
(acompte de 30 euros réglé à l’inscription)
* Ateliers pluridisciplinaires : formules variables sur une journée, une demi-journée, plusieurs jours… Les prix seront fixés en fonction des projets.
* Le tarif comprend :
* les heures d’ateliers et de préparation,
* les documents distribués (textes, fiches d’activités, documents iconographiques…),
* le suivi des personnes qui seraient absentes lors d’une séance (envoi des activités, lecture des productions réalisées à domicile par les participants, retour sur les écrits).
* un accompagnement personnalisé entre deux séances pour les participants qui souhaiteraient prolonger les activités conduites durant les ateliers (lecture des textes produits, envoi de commentaires, de propositions…)
Effectif : entre six et huit participants.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
- Vous souhaitez que l’un des parcours (deux séances/mois) se déroule chez vous ? Contactez-moi afin que je vous indique les modalités et les avantages dont vous bénéficierez.
- Vous avez envie de partager cette activité chez vous avec des amis, pour une séance, une occasion particulière ou des ateliers mensuels ? Je vous rejoins pour cette expérience. Faites-moi part de votre projet, de vos souhaits, et nous planifions l’atelier ensemble.
- Vous cherchez un cadeau original pour un anniversaire, Noël…? Des cartes vous sont proposées pour offrir une séance ou un parcours.
- Des ateliers pour enfants ou adolescents pourront être mis en place ponctuellement.
AUTRES PROPOSITIONS
Parallèlement aux ateliers d’écriture créative, j’assure également des cours de français dans des instituts de formation, des stages de remise à niveau en orthographe (en entreprise ou dans différentes structures), des cours particuliers de français.
Pour plus d’informations ou pour inscription, n’hésitez pas à me contacter
au 06 21 76 20 94 ou par mail creaverba@orange.fr
Chantal Plénet, animatrice CréaVerb
SAMEDI 16 MARS : RENCONTRE – EXPOSITION
Après une présentation remarquée au salon « Habitat et Déco » de Valence, PATRICK PEREZ a exposé ses créations « Arbrelux » au Kiosque Plénet. Il nous a dévoilé la technique inédite qu’il utilise pour mettre en lumière et en relief vos photos, enseignes, logo…
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Ateliers d’ÉCRITURE CRÉATIVE tous publics (Privas – Valence – Chomérac)
CréaVerba
Vous avez envie d’écrire, mais vous avez besoin d’être accompagné(e), guidé(e) dans cette expérience, motivé(é) par une démarche collective ? Je vous propose des ateliers accessibles à tous.
Ce parcours vous permettra de découvrir ou redécouvrir le plaisir d’écrire, de donner toute leur place à votre imagination, votre créativité. Vous pourrez cheminer progressivement vers une expression qui vous corresponde, un style dans lequel vous vous reconnaîtrez. Chacun pourra évoluer à son rythme, quel que soit son niveau.
Le but de ce dispositif est également de créer du lien dans un cadre convivial et bienveillant, de vous faire partager un moment privilégié, une parenthèse apaisante.
DÉROULEMENT DES ATELIERS
Durant les séances vous seront proposés :
- des activités ludiques variées visant à acquérir aisance et confiance ;
- des expériences d’écriture personnelle plus abouties à partir d’incitations diverses : seront convoquées comme points de départ différentes formes d’expressions artistiques : textes, œuvres picturales, musicales, photographiques… Les propositions de l’atelier pourront vous orienter vers des expériences variées : inventer un récit, raconter une période de votre vie, rédiger une lettre, écrire de la poésie…
- éventuellement (si demande des participants) des démarches permettant de découvrir, identifier et exploiter des outils littéraires ; un temps consacré à la (re)découverte de textes à travers les principaux genres de la littérature.
Ces parcours seront nourris par ma carrière dans l’Éducation Nationale comme professeure de français, mes expériences comme animatrice d’ateliers et formatrice pour adultes.
CONTACT :
- par téléphone : 06 21 76 20 94
- par e-mail : contact@lekiosqueplenet.fr
Chantal Plénet, animatrice CréaVerba
Samedi 14 octobre.
Atelier d’écriture découverte offert par le Kiosque Plénet à quatre lauréats du concours organisé par Fréquence Lire.
“… J’ai vu de la concentration, des humains humains, j’ai entendu des phrases inouïes, drôles, mais toutes pleines de joie. Des embryons d’histoire, des débuts de voyages….” Georges.
“… J’ai vu quatre crânes d’archéologues des mots, jouer à les assembler, s’écouter, se féliciter et se découvrir une envie de recommencer. Merci pour cet agréable mots-ment.” Marion.
“… Aujourd’hui j’ai entendu plusieurs façons de dire les choses. Chacune était belle et inspirante, parfois intimidante. Aujourd’hui j’ai vu des exercices d’écriture très stimulants, de la mise en bouche à l’expression presque libre de chacun…” Jessy.
“… Je t’ai observée de là-haut, posée sur le néon. Penchée sur ta feuille, tu étais concentrée, et l’inspiration est venue plus vite que tu ne l’aurais cru. L’ambiance a permis de lâcher prise et de faire de cet atelier d’écriture un moment ensoleillé et bienveillant malgré la pluie dehors…” Aurélie.
Textes du concours d’écriture organisé par Fréquence-Lire dans le cadre de Valence en Gastronomie Festival avec le soutien du Kiosque Plénet
1er prix André Cohen-Atkin
Les sardines de Safi
Cela commence par un cri, le mien, à la vue d’un kanoun fumant dans une rue bondée
de Safi, une ville portuaire au sud de Casablanca. Une femme âgée, tatouages sur les
mains, s’acƟve. Elle cuisine des sardines farcies à même le sol, elle les tourne et
retourne dans l’huile d’une marmite en fer blanc. Je n’ai pas goûté ce plat depuis
l’enfance, depuis que j’ai vu faire ma grand-mère Fortunée qui étêtait les sardines, ôtait
les arêtes, étalait les chairs pour y meƩre une farce à l’oignon, à l’ail et au persil, qu’elle
agrémentait de cumin et de poivre rouge, avant de plonger le tout dans un bain d’huile
bouillante. J’aƩendais impaƟent la fin de la cuisson des premières sardines. Ah, la
première bouchée !
Pour quelques dirhams, la marchande sort une feuille de papier grossier, la plie et y
fourre une double-sardines farcie, sans prendre le soin de l’égouƩer. Si bien que je
tends mon bras pour ne pas me salir.
Assis face à la mer, mon cœur bat la chamade. Calme-toi, me dis-je, ce n’est pas la
première fois que tu avales un en-cas dans la rue. Sauf que ceƩe fois, c’est comme qui
dirait ma madeleine de Proust. Je ferme les yeux, mords délicatement. Apparaît le
chaud, suivi du moelleux de la chair, puis le goût du cumin explose, comme une
signature. J’ose à peine bouger. La langue inspecte la texture, la compare au souvenir.
Oui, ce sont les sardines farcies de mon enfance !
Quand j’ouvre les yeux, j’ai l’impression physique, si étrange, que passé et présent ne
font qu’un. Étonnant pour quelqu’un qui proclamait il n’y pas si longtemps “c’est contre
la nostalgie que je grandis” ! J’étais pourtant venu dans ceƩe ville par simple curiosité,
ma famille maternelle y a habité, voilà plus de deux siècles. Assurément, mon retour
aux sources commence par la nourriture.
Je finis ma double-sardines avec un senƟment de victoire. Tout s’éclaire. L’écriture et la
cuisine sont inƟmement liées. C’est le corps qui parle, écrit, pense même ; il est devenu
esprit.
2ème prix Nathalie Wolff Délice vert
Quand je lui ai demandé, au grand fils hilare, de tondre en roue arrière, que l’herbe, de
toute sa hauteur, résiste aux plans canicules et variés, j’étais loin d’imaginer le trésor
gustaƟf ainsi sauvé du couperet.
“Nath, tu marches dans le plat !”
Et nous voilà, à quatre paƩes dans le pré, la croupe offerte au dard du soleil de midi, le
nez chatouillé par les Ɵges du champ de plantain épargné la veille, les luneƩes en éveil.
Salade géante du jardin ! L’appéƟt au ventre, j’écoute aƩenƟvement l’experte Linda,
inquiète à l’idée d’une erreur. L’odeur de l’ombelle blanche à silhoueƩe de ciguë
échappe à la perspicacité de ma narine dubitaƟve. Courage ! ce n’est qu’une caroƩe
sauvage ! Recroquevillée au sein de ses aînées lancéolées, la minuscule feuille de
plantain nargue ma délicatesse maladroite. L’œil, à l’affût du vert tendre, débusque le
lierre terrestre dans sa prime jeunesse. Une légère réƟcence poltronne face aux
guerrières orƟes m’électrise l’échine. Dans le chinois ! l’accrocheur et pullulant gaillet
graƩeron. Achillées millefeuille, pissenlits, trèfles malchanceux… Un sablier de sueur et
deux paires de mollets rougeoyants plus tard, la verdure a des allures de caviar au fond
de sa passoire. La luxuriante promesse du pré s’est mué en raffinement gourmet.
Rincer soigneusement, ciseler les herbes un peu moins tendres, mêler les nuances aux
couleurs de l’espérance d’un mariage idéal. Un filet d’huile d’olive, unepointe de
vinaigre balsamique, à peine de poivre, quelques graines impeccablement grillées,
sésame, courge, chia. Au creux d’un ramequin d’une douilleƩe couleur châtaigne, un lit
de fraîcheur verte s’offre à la vivacité tendre et croquante d’un pétale de lis orangé,
radeau improvisé du bleu étoilé d’une fleur de bourrache au subƟl parfum d’océan. Un
peu moins de plomb, un peu moins ardent, le soleil se reflète dans l’argent du couvert à
dessert qui s’apprête à piquer délicatement, lentement, trop vite pourtant, l’offrande
champêtre.
3ème prix
Julien Bry
Le délice de ma vie
J’étais un cadet de 8 ans lorsque ma mère nous demanda, sans sommaƟon ce soir-là, de
passer à table. Nous longions des guirlandes électriques dont le clignotement donnait
aux murs l’apparence d’un palais magique. Nous éƟons sages afin de mériter les
cadeaux du lendemain. Nous arrivâmes au coude à coude, mes frères et moi, sans
aucune chamaillerie ceƩe fois-ci. Nous nous installâmes avant même que la porte du
four ne s’ouvre. Un nuage de fumée engouffra mère et plat, comme un rideau fermé
avant l’arrivée des arƟstes. Il se dévoila. Elle tenait en ses mains le repas de Noël enƟer,
un met riche d’amour. Nous trinquions “comme des hommes” aux lasagnes de maman.
Je les mangeai couche après couche, pour profiter de chaque saveur. De la pâte
craquante d’abord, à la viande raclée de la suivante. Je dévorai mon assieƩe en un rien
de temps avant de regarder pantois les autres déguster la leur.
J’en ai 29, j’ai faim. Cela fait trois semaines que nous sommes dans une Afrique hosƟle.
Nous avons un seul menu de raƟon : potée paysanne. Mon front suintant et dégarni
mérite moins de redondance gustaƟve. J’aimerais juste oublier que nous sommes au
front, à essuyer la haine d’un tyran rassasié, lui. Lorsque le ciel enfile sa scinƟllante étole
pailletée d’étoiles, nous arrivons au camp. La porte blindée du four d’acier s’ouvre, dans
un vacarme de verre en asservissant la vitesse de descente. Le nuage de sable élevé par
les roues des engins rend invisible tout autour. L’arrière d’un camion se dévoile face à
nous. Il conƟent des raƟons que nous débarquons coudes serrés, disciplinés comme
toujours. Je suis ému en lisant sur les boîtes : “lasagnes pur bœuf”. L’adjudant nous sert
une bière, nous trinquons “comme des gosses”. Le bonheur possède un curseur, pour
ma part, le délice de la vie est un plat de lasagnes. Mes yeux se ferment. Je les déguste
rangée après rangée. Lentement. Les autres me demandent pourquoi je mange ainsi. Je
leur réponds : “J’étais un cadet de 8 ans…”
Prix spécial « Coup de coeur Anne-Sophie Pic »
Anne Barousse
L’éclair au chocolat
Qu’avait-il donc de si spécial ce peƟt éclair au chocolat ?
Ma grand-mère habitait Lyon, et pour honorer sa gourmandise et la mienne, à chaque
fois que je passais la voir, elle transformait le goûter en 14 juillet sucré.
Elle m’envoyait chercher à la pâƟsserie, au coin de la rue, un mille-feuille pour elle et un
éclair au chocolat pour moi. C’était une pâƟsserie vieilloƩe, toute en dorures et vitrines
de bois, on entrait en faisant sonner une clocheƩe, il floƩait dans l’air du sucre glacé,
l’odeur de la violeƩe ou de la fraise des bois.
Je revenais avec un paquet en papier glacé blanc orné d’un ruban crème que je portais
du bout des doigts.
Elle sortait ses assieƩes au liseré doré et nous disposions nos gourmandises comme
deux invitées à l’entrée du bal : le mille-feuille dans sa robe automnale et l’éclair
princier avec son frac marron. Déjà nous senƟons palpiter une fée sur notre langue.
C’était moi qui ouvrais le bal. À la première bouchée, le nappage se fendillait et me
laissait sur les lèvres comme un baiser noir et doucereux. Ensuite venait la pâte à chou
qui s’aplaƟssait sous les dents et la langue, pour aƩeindre, enfin la crème chocolatée
qui emplissait toute la bouche.
Quel était donc le secret de ceƩe crème onctueuse et presque épicée ? Comme si un
souffle de café s’était mêlé à la soie du chocolat, du beurre et de la vanille.
De son côté grand-mère découpait son mille-feuille avec une délicatesse aƩendrie.
Légers, de peƟts morceaux de pâtes volƟgeaient sur l’assieƩe tandis que les stries
ondulantes de la robe feuilletée se défaisaient.
Nous nous regardions souriantes, puis elle me disait malicieuse : la prochaine fois nous
essayerons une tarteleƩe aux fraises et une forêt noire, qu’en penses-tu ?
Prix enfant
Zia Breysse (11 ans)
Retrouvailles culinaires
Un jour d’été, ma mamie m’a raconté…
« -Ruth ! Viens par ici ! s’exclama sa mère.
Elle rentra dans sa maison et trouva sa mère, accompagnée d’une Babka, son gâteau
préféré, heureuse que sa mère le lui ai fait, malgré les restricƟons alimentaires. Elle
passa une belle journée en famille, dans son peƟt village de Saint Mandé.
Tard dans la nuit, elle entendit frapper violemment à la porte.
-Öffne die Tür !! cria un jeune officier allemand.
-Maman ?!
– Ruth, ma chérie, ouvre la trappe sous ton lit et descend te cacher. Verrouille-la et n’en
sors sous aucun prétexte! Ma chérie, je t’aime, ne l’oublie jamais ! Maintenant, va!
Ruth obéit, inquiète. Elle resta deux jours ainsi, puis parƟt à la recherche de sa tante à
qui elle expliqua tout, les officiers, le lit, et la dispariƟon de sa mère.
-Ma chérie, lui dit sa tante, c’est très grave, nous devons quiƩer la région sur le champ !
Ta mère t’a sauvé la vie et maintenant tu sauves la nôtre.
C’est ainsi que Ruth quiƩa tout ce qu’elle avait toujours connu pour s’installer avec sa
tante et sa famille Ashkénaze. Les jours passèrent, et Ruth grandit avec désormais une
grande passion : La cuisine. Un jour, on lui demanda de cuisiner pour une fête, ce
qu’elle accepta. Elle se rendit donc sur place et confecƟonna une Babka. Lorsque les
invités gouƩèrent au gâteau, leurs papilles s’illuminèrent. L’épouse de l’hôte lui
demanda :
– Quelle est la receƩe de ce gâteau ?
Ruth la lui récita. Ébahie, la dame lui demanda son prénom et c’est alors que la dame
fondit en larme.
-Ruth, ma peƟte chérie, Ruth c’est toi ! Je t’ai cherchée partout !Tu ne me reconnais
pas ?
Tout à coup, Ruth comprit pourquoi la dame lui était étrangement familière, pourquoi
elle semblait si étonnée lorsqu’elle lui avait récité la receƩe.
Et en ceƩe mémorable journée, Ruth gagna la plus merveilleuse récompense, sa
maman.
Mais l’histoire n’est pas finie, depuis des généraƟons, on la raconte dans ma famille et
aujourd’hui, c’est à mon tour de le faire.
.
VALENCE EN GATROMIE FESTIVAL
Concours d’écriture organisé dans le cadre de Valence en Gastronomie Festival en partenariat avec l’association Fréquence Lire.
Souvenirs gourmands
Avec vos mots, offrez-nous un souvenir mémorable associé à une expérience gourmande, une émotion gustative exceptionnelle, un moment privilégié, une dégustation, une expérience de partage culinaire, un plat de votre enfance…
Racontez-nous l’histoire liée à ce moment où la nourriture a éveillé tous vos sens, et vous a laissé un souvenir inoubliable.
Nous sommes impatients de découvrir vos récits savoureux et appétissants.
Pour ce mois de juin, je voulais rendre hommage à Martine Philis, qui a suscité l’admiration de bien des clients avec ses créations si personnelles.
Elle a mis à l’honneur le raku dans la boutique : flacons lunes, drôles de dames, geishas et bien sûr ses fleurs géantes qui illuminent désormais de très nombreuses habitations valentinoises.
Un grand merci aussi pour la belle personne qu’elle nous a permis de rencontrer, avec son enthousiasme, sa joie et son courage.
CONCOURS :
Une semaine encore pour préparer la fête des mères et… pourquoi pas, prendre la plume. Je vous propose un concours qui vous conduira à rédiger un très court texte (vers ou prose) à travers lequel vous évoquerez une femme qui a compté pendant votre enfance.
Évaluation : le jury (constitué de trois enseignants) sélectionnera un texte en fonction des trois critères suivants :
- respect des consignes,
- capacité à transmettre les sentiments que vous a inspirés cette personne,
- qualités littéraires.
Longueur : cinq lignes maximum (times new roman, taille 12).
Lots : le lauréat recevra :
- un chèque cadeau d’une valeur de 50 euros à utiliser dans l’un des magasins valentinois partenaires : décoration, livres… Lot offert par ASSADIA – accueil périscolaire et garde d’enfants – Place de la Pierre (https://valence.assadia.fr)
- un assortiment (verveine, agrumes…) de savons bio Kolibri (Valence) offerts par Caroline Deceglie. Beaucoup d’entre vous ont déjà découvert toute la gamme de ses savons marbrés et parfumés, en vente désormais au Kiosque Plénet. (https://www.savonnerie-kolibri.com)
- des cartes – fleurs séchées et encre de Chine – réalisées par Magali, qui est aussi la créatrice des structures végétales sous cloches exposées dans la boutique.
Date : les textes sont à déposer au Kiosque Plénet jusqu’au samedi 3 juin 17 h en deux exemplaires (l’un anonyme, l’autre avec vos nom, prénom, mail et numéro de téléphone).
Résultats : ils seront donnés sur les réseaux sociaux (@lekiosqueplenet) et sur le site de la boutique (lekiosqueplenet.fr), au plus tard le jeudi 8 juin.
Gagnant : le texte sélectionné sera publié sur le site de la boutique. Un seul gagnant mais toutes les productions seront proposées à la lecture au Kiosque Plénet (de façon anonyme). Vous pourrez venir les lire durant les quinze jours qui suivront les résultats. Ce concours sera peut-être aussi l’occasion d’offrir votre texte à la personne de votre choix ou de le faire lire à des proches…
Gagnante du concours d’écriture :
Madame Magali Tharaud qui a choisi de rédiger un texte en vers exploitant la forme de l’acrostiche.
Ci-desssous les trois textes en tête du concours.
Félicitations !
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1 –
Ma tendre adulte à l’odeur de pastel et de vulnéraire
Amoureuse des roses trémières cassis et des fragiles cosmos rayonnants
Magique et apaisante rondeur de ta voix étoilée
Inépuisables douceurs des tissus légers de tes robes
Etonnant goût de nuage sucré de tes desserts fondants
Mme Tharaud
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2 –
Tout doucement dans la rosée de ma vie, ton souffle a murmuré les caresses du monde ; la douceur de tes mots, le parfum de tes chants dansaient sur mon berceau.
Tout doucement ton amour a fait glisser le temps sur mes jours ingénus. Dans tes yeux, miroirs de mes peurs passées, j’ai trouvé le courage de battre l’avenir.
Tout doucement dans le creux de ton cœur, j’ai caché mes tourments ; oublié l’orage des souvenirs.
Mme Pérez
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3 –
Marie, ta compréhension, ton indulgence te différenciaient de tes semblables.
Tu as su m’apprivoiser, moi, enfant pleine de colère, issue d’une famille nécessiteuse et tourmentée dans une cité H.L.M. de la banlieue parisienne des années 60.
Tu es allée à la rencontre de ma mère, femme opiniâtre et violente. Ta finesse d’esprit, ta ténacité ont eu raison de ses résistances. J’ai pu rentrer chez les scouts, participer gratuitement à tes séjours de vacances d’été, sans oublier les diverses ouvertures culturelles que tu savais si bien organiser.
Ces expériences m’ont fait prendre conscience que la vie n’était pas si “moche” et que je pouvais me libérer du carcan familial qui m’était imposé.
MERCI, soeur Marie, fille de la charité.
Saint-Valentin.
Le samedi 11 février, un crieur de rue déambule dans le quartier historique de Valence, le matin sur la place du marché, et l’après-midi dans la Grande Rue.
Il dit les mots d’amour que vous avez glissés dans les boîtes dédiées à cet événement.
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En libre consultation dans notre boutique, le classeur contenant tous les textes qui ont été rédigés pour le concours d’écriture lors du salon du livre.
- Vendredi 27 janvier : rencontre dédicace dans la boutique avec l’écrivain Jérôme Attal, auteur de Petit éloge du baiser.
- Organisation, dans le cadre du salon du livre et du livre audio, d’un concours d’écriture, en partenariat avec l’Association Fréquence Lire et la librairie Notre Temps. Bravo aux gagnants : Coralie, Elsa, Angéline, Fernand, André.
« Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?
Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer…» Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand
Souvenir d’un baiser…
Baiser tendresse, baiser d’enfant, d’adolescent, baiser d’adieu, baiser passion, baiser serment, baiser bonjour, baiser du soir, baiser au vent, baiser d’antan, baiser tristesse, baiser papillon, baiser sucré…
Avec vos mots, offrez-nous l’évocation d’un baiser qui a laissé une trace dans votre vie. Cherchez-le dans votre mémoire, votre imaginaire, vos rêves, votre fantaisie.
Calendrier de Noël dans le centre ville de Valence. Chaque jour un commerce vous réserve une petite surprise : c’est le 13 décembre pour le Kiosque Plénet…
Le Kiosque Plénet vous souhaite de très belles fêtes de Noël
Rencontre
Tout savoir sur la fabrication des savons naturels
Merci à Caroline Deceglie, qui était présente au Kiosque Plénet le samedi 12 novembre. Elle nous a expliqué les secrets de la fabrication de ses savons naturels (ingrédients, étapes de création, méthode de saponification à froid, parfums…).
LUNDI 3 OCTOBRE
Moment précieux en ce mois d’octobre pour le Kiosque Plénet : visite à l’EHPAD Saint Antoine de Tournon-sur-Rhône pour la remise des prix aux gagnant(e)s du concours d’écriture, catégorie : atelier collectif.
Les résident(e)s avaient proposé un texte (voir événements de septembre) rédigé dans le cadre d’une activité mise en place par les animatrices, Corinne et Ludivine.
Diplômes et cadeaux, verre de l’amitié, lecture du texte par deux candidats. Une très belle rencontre que nous n’oublierons pas… Merci aux résidents(e)s et aux animatrices pour leur chaleureux accueil.
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LE MOIS DES CONCOURS…
CONCOURS DE VITRINES DANS LE CADRE DE VALENCE EN GASTRONOMIE FESTIVAL
- merci aux jurés qui ont attribué le premier prix à notre boutique ;
- merci à tous les visiteurs qui sont venus nous encourager ;
- merci à la ville de Valence pour l’organisation de cette fête magnifique.
CONCOURS D’ECRITURE DANS LE CADRE DE VALENCE EN GASTRONOMIE FESTIVAL
- résultats :
PREMIER PRIX, écriture collective : les résidents de l’EHPAD Saint Antoine de Tournon-sur-Rhône. Atelier d’écriture animé par Corinne Chevalier et Ludivine Bourgeois.
PREMIER PRIX, écriture individuelle : Jean-Claude Moulin
EX AEQUO EN SECONDE PLACE, écriture individuelle :
Blandine Stéfani, Joris Pascal et Aurélie Vigneron.
PREMIER PRIX écriture individuelle : Jean-Claude Moulin
Héraclès Navet
L’affaire du potage sanglant.
Héraclès Navet, l’extraordinaire détective luxembourgeois haut comme trois pommes s’ennuyait ferme. La soirée avait été longue. Il y avait bien un vieux western spaghettis à la télé où une belle brochette de gars assez peu récurés, rôtis au soleil, et qui n’étaient pourtant pas des poules mouillées, se prenaient des pruneaux dans le buffet en deux coups de cuillère à pot dès que ça tournait au vinaigre. Le mercredi soir, c’était vraiment une période de vaches maigres. Tout en regardant d’un œil distrait tomber les patibulaires comme des cailles toutes rôties dans l’assiette du héros, il feuilletait une revue d’art annonçant une vente aux enchères de vieilles croutes. Mais Navet n’était pas homme à se faire plumer par le premier merlan venu, et rouler dans la farine par le brocanteur local qui confondait presse purée et candélabre Louis XVI.
Il ne se doutait pas qu’il était à la veille de la plus mystérieuse affaire qu’il eût à traiter.
Le lendemain il fut tiré d’un sommeil agité entre flingueurs patentés et impressionnistes de Levallois, par l’inspecteur Aboie qui visiblement l’était. « Quelle nouille ! » : pensa Navet. Ce pauvre Aboie, toujours à pédaler dans la choucroute, la rate au court bouillon, commençait immanquablement une enquête en marchant sur des œufs de peur de froisser les susceptibilités locales.
Le premier commis de Sidonie Toc, l’extraordinaire cheffe de cuisine, venait d’être retrouvé sans vie, égorgé dans le velouté de potimarrons. « Pour lui les carottes sont cuites ! » pensa Navet amusé. L’hémoglobine de l’éplucheur de compétition avait dû gâter la subtilité du nectar. Le deuxième commis, pleurant comme un veau, avait alerté les autorités. Navet mit fin à la bouillie verbale que lui servait Aboie : « j’arrive ! Nous avons du pain sur la planche, mais on ne va pas en faire un fromage ! »
Héraclès était toujours d’un calme olympien même si les ennuis arrivaient serrés comme des anchois, alors qu’Aboie était très soupe au lait et ne manquait pas de bouillir à la moindre contrariété, prêt à filer des tartes à la première ébauche de suspect. Ce qui l’irritait particulièrement c’était de se faire griller par le capitaine Ouaterloup, commandant de la brigade de gendarmerie.
Il est certain que l’enquête allait faire grand bruit.
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PREMIER PRIX, écriture collective : les résidents de l’EHPAD Saint Antoine de Tournon-sur-Rhône, dans le cadre d’un atelier d’écriture animé par Corinne Chevalier et Ludivine Bourgeois
C’est pas de la tarte !!!!
Ce jour-là, Yvan avait la banane. Il en avait fait tout un fromage auprès de ses amis, mais il en a pris plein la poire. Il n’avait pas inventé le fil à couper le beurre, et sans raconter de salades, il expliqua sa rencontre avec Irène à ses amis, assis en rang d’oignons.
Yvan, qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche, était loin d’être un cœur d’artichaut.
Irène, quant à elle, pédalait dans la semoule, elle pleurait comme une madeleine dans sa solitude. Il faut dire qu’elle était souvent prise pour une bonne poire.
Elle était issue d’une famille fauchée comme les blés, haute comme trois pommes, à la chevelure poil de carottes et, cerise sur le gâteau, était fermée comme une huître. Certains d’ailleurs pensaient qu’elle faisait la fine bouche…
Au café du coin, Yvan, entre deux vins, fut surpris de rougir comme une tomate en croisant le regard de braise d’Irène. Devant ces yeux de merlans frits, Irène s’exclama sans y aller avec le dos de la cuillère: « Lâche-moi la grappe » en pensant encore tomber sur un panier percé. Lorsqu’elle vit qu’il n’avait pas d’oursins dans les poches, elle décida d’appuyer sur le champignon.
Yvan, bien qu’ayant peur de se prendre un marron, se dit que l’on ne faisait pas d’omelette sans casser des œufs, et voilà comment neuf mois plus tard, ils pendirent la crémaillère avec un petit Olivier, né dans un chou.
Et ils vécurent heureux comme des poissons dans l’eau !!!
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SECOND PRIX ex aequo, écriture individuelle :
Blandine Stéfani, Joris Pascal, Aurélie Vigneron
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Blandine Stéfani
Cerise sur le gâteau
Bon, on va pas en faire tout un plat ni tout un fromage mais on pourrait pédaler dans la choucroute si l’on tente d’expliquer toutes ces goinfres d’expressions qui alimentent la langue de Molière .
Pas plus haute que trois pommes, j’étais déjà casse-bonbons et mettais la rate au court-bouillon à tous ceux de mon entourage qui ne pouvaient répondre à mes questions métagastronomiques.
Encore aujourd’hui, mon questionnement persiste à propos du détournement bien cuisiné de tous ces mets succulents montés en expressions idiomatiques.
Car enfin, c’est sans doute bête comme chou mais, lorsque j’entends certains outrages qui tombent comme un cheveu sur la soupe, je dois mettre beaucoup d’eau dans mon vin pour ne pas coller une châtaigne à celui qui prétend que je suis une quiche !
Moi ? une quiche ? « Tarte salée à base d’œufs battus dans la crème ».
Passe pour la véritable crème que je suis, mais tout de même, me comparer à une quiche ? Qui l’eût cru l’eusses toute crue ?
Comme je n’ai pas du sang de navet, je bouillonne et lance à l’effronté:
« Et toi, tu t’es vu , tranche de cake ! »
Alors, muet comme une carpe, le type va pisser son vinaigre outre-Manche.
Cependant, je dois avouer que la moutarde me monte vraiment au nez lorsqu’on me roule dans la farine !
Ainsi la petite discrimination contre le féculent fuse :
« T’aurais pas un pois chiche à la place du cerveau ? »
Je pourrais répondre alors:
« Purée, toi, tu ne connais pas l’arme fatale et discrète de ce pois, véritable pain béni de nos intestins, qui est chiche de se répandre soudain dans nos ascenseurs retenant bien serrés comme des sardines les idiotismes de notre langue .
Ainsi, une fois que vous avez claqué le beignet à vos adversaires, vous savourez votre victoire même si, au fond, leurs yeux de merlan frit vous mettent le cœur grenadine.
Alors , ne soyez plus à ramasser à la petite cuillère, ne pleurez plus comme une madeleine, ne soyez plus dans la panade , n’en ayez plus gros sur la patate et lorsqu’on vous dit que vous sucrez les fraises, soyez bonne poire et lâchez ! Gargantua serait fier de vous.
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Joris Pascal
Portrait d’un gourmand
Pour qu’un gourmand ait la banane, rien de mieux qu’un bon repas. Avant même d’être servi, il en a déjà l’eau à la bouche ; il se sent comme un coq en pâte. Lorsqu’on le lui apporte, tout se met à compter pour du beurre : un glouton n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il a, en effet, un bon coup de fourchette. La nourriture et lui sont comme pain et beurre. Il ne va en faire qu’une bouchée : croyez-moi, un goulu en a de la bouteille pour se garnir la panse. Malheur à celui qui lui sert un mauvais met ; le gourmand fait la fine bouche : pour lui c’est fort de café, il va en faire tout un flan. Un simple plat trop salé et la moutarde lui monte au nez, il aime que ce qu’on lui sert soit fait aux petits oignons et il veille au grain.
Lorsque vient le moment de payer, il redoute que l’addition soit salée. A force de dépenser beaucoup d’oseille pour manger de bons plats -la crème de la crème- il va finir fauché comme les blés. Mais le glouton ne va pas en faire tout un fromage : le plaisir de manger le comble, tant qu’il n’a pas fini la dernière bouchée tout baigne dans l’huile !
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Aurélie Vigneron
Trois Pains coquins…
Se dirent un jour, qu’une cuite ça ferait du bien.
Trois Brioches les suivirent, voulant se dorer et rire.
La chaleur monte, les émotions s’échauffent,
Pour que trois ans plus tard, mais quel hasard,
Mais qui l’eût cru ?! Des Suisses courent les rues !
De boulangeries en pâtisseries,
Trois petits gourmands, piquent les chouquettes des clients,
Leurs parents, Pains et Brioches ont perdu de leur gonfleur,
Que d’énergie dans ces enfants transpirant à toute heure,
Et laissant pour seule trace, la fleur d’oranger comme odeur..
CONCOURS
Un peu de temps libre pendant vos vacances (ou au travail) ? Ce message est pour vous.
Comme vous le savez sans doute, la nouvelle édition de Valence en Gastronomie Festival aura lieu les 9, 10 et 11 septembre… Le Kiosque Plénet ne pouvait manquer d’y mettre son grain de sel…
De quoi s’agit-il ? C’est l’écriture qui sera à l’honneur. Et voici les règles du jeu :
– raconter une histoire (celle-ci peut présenter une péripétie qui vous est arrivée, ou relater une aventure totalement fictive). Comique, tragique, pathétique, fantastique… choisissez la tonalité et le thème qui vous tentent. Longueur du récit : entre dix et vingt lignes (traitement de texte / police : Times new roman / taille : 14) ;
– utiliser dans ce texte un maximum d’expressions en lien avec la cuisine (facile, la France n’est-elle pas LE pays de la gastronomie ? Celle-ci a nécessairement contaminé notre langue.) Si vous êtes en panne d’inspiration, vous trouverez facilement sur internet des listes d’expressions métaphoriques en lien avec la cuisine ;
– déposer le texte au Kiosque Plénet au plus tard le samedi 3 septembre à 18 heures, ou l’envoyer par mail si vous n’habitez pas Valence (contact@lekiosqueplenet.fr).
Pour participer et connaître les résultats, n’hésitez pas à suivre le Kiosque grâce à la newsletter (inscription en boutique ou sur ce site : lekiosqueplenet.fr), ou par instagram/facebook : @lekiosqueplenet).
À qui s’adresse ce concours ?
À vous… que vous soyez visiteur(euse), client(e) de la boutique… ou pas, créateur(trice), artisan(e)… ou pas, cuisinier(ère) confirmé(e) ou débutant(e)… ou pas, amoureux(se) de la littérature… ou pas, adulte ou adolescent… Pour résumer, vous l’aurez compris, tout le monde peut participer ; l’essentiel étant de s’amuser et de prendre du plaisir.
Un jury désignera le meilleur récit ; le texte sera affiché dans le magasin et en divers endroits de la ville, lors du week-end Valence en Gastronomie Festival ; il sera posté sur le site de la boutique. Des cadeaux-surprises (dont certains articles de la collection « Mon cœur Valence ») récompenseront l’auteur-trice du texte sélectionné.
Pensez à proposer ce concours aux personnes qui pourraient être intéressées dans votre entourage.
N’hésitez pas à me contacter par mail ou téléphone si vous avez besoin de précisions concernant ce concours.
Bien cordialement
Chantal Plénet
Le Kiosque Plénet
36 Grande Rue
26000 VALENCE
lekiosqueplenet.fr
contact@lekiosqueplenet
06 21 76 20 94
Les nocturnes de juillet.
Les mardis 5 et 12 juillet, ouverture du Kiosque pour accompagner le marché des créateurs, installé sur la place des Clercs.
Vous les avez demandés, ils sont arrivés. Vous pouvez désormais offrir des chèques cadeaux à vos proches.
Bravo à Philippine Luza et Suzanne Boisseranc, gagnantes du concours proposé durant la braderie des 10 et 11 juin !
Installation d’une boîte à livres au Kiosque Plénet. Vous pouvez apporter des ouvrages que vous avez lus, et en prendre en retour. Accès libre.
Des réalisations d’Isabelle Marlier sont exposées au Kiosque Plénet. La mosaïste était notre invitée le samedi 7 mai. De 14h. à 18h. elle a travaillé dans la boutique, et nous a fait partager sa passion pour les émaux vénitiens.
« Ma démarche créatrice »
Je suis mosaïste d’Art, mon atelier est un lieu unique et magique, en pleine nature, conçu selon des principes bioclimatiques, il se situe sur la commune de Saint Basile. C’est mon lieu de création et d’exposition où je reçois ma clientèle et plus largement le public qui souhaite découvrir mon univers.
De conception abstraite ou figurative et selon la tradition des techniques antiques, romaine et byzantine, je “mosaïque” des tableaux, miroirs, murs et sols. Inspirée par la nature et le cosmos, je suis en quête de sérénité, de lumière, de paix. C’est lorsque je manipule les matériaux pour concevoir une mosaïque que je m’approche de l’énergie créatrice. Ainsi chaque œuvre est unique, par sa conception, par la taille et l’assemblage de matériaux nobles : marbre, smalt, ardoise, pâte de verre, émaux de Briare, faïence ancienne et par le jeu de contrastes entre lumière, opacité, brillance, couleurs et textures. De la combinaison de couleurs profondes et denses qui circulent, se répondent, s’accordent et se complètent, s’éveillent les émotions et le bien être.
C’est à l’atelier des 3 territoires de Montreuil, auprès de Laurence Colombo, maitre mosaïste, que j’ai acquis les bases relatives aux techniques, il y a une vingtaine d’années. Afin d’améliorer ma technique et la mettre au service de mon inspiration créatrice, j’ai continué d’apprendre auprès de maîtres mosaïstes : en France, à la Maison Contemporaine de la Mosaïque de Paray le Monial avec notamment Verdiano Marzi, Joël Barguil et en Italie à l’école de mosaïque de Spilimbergo dans le Friül avec Valeria Menzo.
Éducatrice et enseignante de formation initiale, j’anime des stages et cours auprès d’enfants et d’adultes, dans mon atelier, en milieu scolaire, dans le cadre d’associations et d’évènements municipaux. J’ai mis en oeuvre une initiation auprès des médiatrices du musée de Valence visant à développer des ateliers pédagogiques. Je fais partie des artisans d’art de la boutique collective à Vernoux en Vivarais « La Horde des créateurs » où j’expose mes créations et je participe aux permanences. Du fait de mon adhésion à « l’Agence pour le développent des métiers d’art», j’ai rejoint le collectif « Graine d’Ardèche », c’est ainsi que le musée archéologique MuseAl d’Alba la Romaine a sélectionné certaines de mes mosaïques qui sont exposées à la boutique du musée. Mes activités à venir : une expo vente à Paris 11ème, et cet été les marchés de créateurs à Désaignes, Lamastre…
Isabelle Marlier”
Chasse aux oeufs dans les boutiques de la Grande Rue pendant les vacances de Pâques. Bravo à tous les jeunes visiteurs qui ont participé avec succès.
Concours d’écriture.
Choix difficile pour le jury impressionné par la qualité des textes.
Les gagnantes ex aequo sont :
- Anne-Marie Richon
- Stéphanie Bouchenot
Et un prix d’honneur pour la jeune Azérine Gendre-Auvray,
treize ans et un jour, qui s’est transmis dans l’aventure du concours…
Toutes nos félicitations pour la qualité de ce sonnet !
Voici les trois poèmes :
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Je m’offrirai…
Je m’offrirai
comme une fleur
que l’on cueille
à la rosée
les pétales
tremblants
le coeur
éclaté
et sur ton épaule
– Amoureux –
je poserai
délicatement
mon essence
parfumé…
Anne-Marie Richon
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Une porte ouverte vers l’intérieur Un bouquet de toi tout près du coeur Une porte ouverte vers l’intérieur Ma porte ouverte vers l’intérieur Stéphanie Bouchenot |
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Regarder ses yeux au regard profond,
Comme contempler un autre Univers,
Provoque en moi une étrange émotion,
Main dans la main, je peux quitter la Terre.
Lui seul sait sécher mes larmes fraîches,
Où se mêlent douceur et harmonie,
Pour lui seul, mes peurs sombrent dans l’oubli,
Dans mon torse, je sens une flèche.
Cette nuit, le temps passe trop vite,
Il s’élève entre nous comme un voile,
Ses prunelles rappellent les étoiles.
Quand une mélodie apparaît, il s’enfuit,
Je veux le suivre dans le Paradis !
Mais le jour me surprend seule dans ma vie.
Azerine Gendre-Auvray
Joyeuse année à toutes et tous !
« Après une exposition à la médiathèque Latour-Maubourg à Valence, Agnès Veyre-Serre était l’invitée du kiosque Plénet le samedi 29 janvier de 14h à 18h . Elle nous a fait découvrir son travail et a échangé avec les visiteurs. Plasticienne, elle valorise dans ses créations la matière première indispensable à la fabrication du papier. Elle utilise l’ouate de cellulose ainsi que le chiffon, qu’elle associe à l’encre de Chine. Elle sculpte, pétrit, mouille, écrase, plie, froisse… »
Agnès accompagne également de nombreux projets avec les scolaires.
SAMEDI 20 NOVEMBRE :
Charline Balaskovic, céramiste d’art , était présente au kiosque de 10h à 18h30 pour nous présenter ses dernières créations (à côté de La Douce, La Robe blanche, La frileuse.. que vous avez pu admirer dans la boutique). Elle nous a fait découvrir les techniques qu’elle utilise, mais également les démarches qui sont les siennes dans le processus de création.
Merci à Pauline et Samantha (deux anciennes élèves) pour leur visite !
MARDI 12 OCTOBRE : OUVERTURE DU KIOSQUE PLÉNET
Accueil des premiers clients, Monsieur et Madame Guillaume, devenus depuis des visiteurs réguliers dont la bonne humeur nous enchante !
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